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Rouvrir le monde 2023

Marie Chéné, Adrien, Menu, Pascale Mijares, Laure Millet

du 19 au 29 juillet - du 10 au 21 juillet - du 5 au 26 juin - du 3 au 16 juillet 2023

Proposé dès 2020 par le Ministère de la Culture et l'intermédiaire des DRACs, le dispositif l'été culturel visait à soutenir des propositions artistiques et culturelles (concerts, représentations, ateliers, projets participatifs, etc.), toutes disciplines confondues, ayant lieu en juillet et août afin de répondre à l'impossibilité pour nombre d'artistes de mener à bien expositions, concerts, etc. du fait de l'épidémie de Covid-19. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le dispositif s'est déployé sous l'appellation “Rouvrir le monde” et proposait deux formats : des résidences en structure d'accueil, d'une durée de 2 semaines (mêlant ateliers et temps de travail personnel) et déployées dans tous types de structure dont le public est éloigné de l'offre culturelle, et des résidences en territoire, pensées en partenariat avec une ou plusieurs collectivités territoriales pour un projet durant 4 à 8 semaines.

En 2023, dans la lignée de la mission qu'elle se donne, Vidéochroniques a souhaité participer à ce dispositif dans une optique de soutien à des artistes pas ou peu représenté·e·s sur la scène artistique, en axant notamment ces choix d'accompagnement vers de jeunes artistes ou des artistes dont la carrière est déjà avancée et dont la visibilité n'est plus effective. Ainsi l'association a porté 4 résidences avec Pascale Mijares au Comité d'Action Sociale Israélite de Marseille (CASIM) du 5 au 26 juin, Laure Millet au Foyer de vie le Villaret de Villars-sur-Var du 3 au 16 juillet, Adrien Menu au centre de loisirs Clos Olive de Toulon du 10 au 21 juillet et Marie Chéné avec l'association ACELEM à Marseille, du 19 au 30 juillet.

Partenariat

Ministère de la Culture -

Drac Provence-Alpes-Côte d'Azur

ÉQUIPE

Thibaut Aymonin

Administration, suivi des projets, communication

Magnetic North 1

Pascale Mijares - Comité d'Action Sociale Israélite de Marseille (CASIM)

du 5 au 26 juin

 

"Dans mes sculptures ou installations je mets en scène l’art de la débrouille et magnifie les tactiques qui permettent d’échapper à la mélancolie. A l’aide d’objets je cherche à valoriser un statut social, une filiation, à restituer un récit, souvent issu de l’exil. Il s’agit ici de restaurer avec pour objectif de sublimer, de magnifier les traces du passé ou de l’accident par le biais de gestes faisant référence à des métiers oubliés,des pratiques passées, des coutumes ou traditions populaires. (couture sur vaisselle, utilisation de blasons et monogrammes, imitation d’ornements ...). Ma problématique s’appuie sur les formes multiples de la précarité. Inscrite dans notre quotidien, elle est admise mais surtout  généralisée. Un climat anxiogène persiste depuis plusieurs années. Il nous isole et pourtant nous rassemble. Cette résidence sera ainsi l'occasion de poursuivre cette recherche.

 

Les participants au ateliers ont été invité à sculpter une chaussure, dont j'ai fourni le modèle, dans un bloc d'argile. Le lacet inséré dans l’objet sculpté sera fixé à celui de son modèle (le pied droit avec le pied gauche). En référence à un art de rue, les paires de chaussures seront suspendues à un fil, un câble, une guirlande de guinguette.
Il suffira de faire un vœu… Les techniques de modelage seront abordées, la taille, l’ajout se feront à l’aide d’outils improvisés.
Un travail de customisation se fera après séchage complet. L’utilisation de la peinture sera possible mais d’autres moyens d’intégrer la couleur seront proposés. Un travail créatif sera encouragé."

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Temps d'atelier

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Production de l'artiste

Laure Millet - Foyer de vie le Villaret, Villars-sur-Var

du 3 au 16 juillet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Une technique qui m'est propre, basée sur le souffle et son empreinte, a été proposée
et expérimentée par un groupe d'une dizaine de résidents du foyer Isatis. Au préalable, en accord avec les éducateurs et le psychiatre, une première rencontre eut lieu au bord de la rivière, qui se trouve en contrebas de l'institution.
La toute proximité du fleuve en contrebas du foyer, les activités internes qui peuvent y être liées nourrissent le projet d'un travail photographique autour de l'eau, de son attraction comme de son appréhension.


Des pierres, des bois flottés et des paroles furent rapporter au centre, en mettant à
disposition des pigments, des encres, des eaux savonneuses, des pailles, de
grands formats de papier déployés au sol. Les participant·e·s ont ensuite été invité·e·s à "rapporter" la rivière au cœur de l'atelier improvisé. A l'aide de bulles, de coulées d'encres, d'eau et de pigments secs, ils ont évoqué ce qui les avait marqué au bord de l'eau . Cette technique, pour le moins ludique, aura convaincu les plus réticents , offrant une abstraction intuitive, qui les mirent immédiatement en confiance .

Le foyer de vie Isatis accueille des adultes souffrant de troubles mentaux, essentiellement des résidents atteints de schizophrénies lourdes. C'est un monde pour le moins fermé, ou les familles ne se manifestent que rarement, voire plus du tout L'institution s'efforce de répondre, de façon vraisemblablement insuffisante puisque dans la plupart des cas la progression des pathologies est systématique.


Les liens tissés au cours de l'atelier de transmission m'ont permis de me déplacer librement dans le centre, en fonction des captations qui m’intéressaient, des lieux de passage (Couloirs , hall d'accueil, cantine) ou des chambres. De façon très spontanée, des portraits sensibles émergent. Les captations sonores, les photos, les notes rapportées offrent une matière que je choisis d'aborder à la peinture à l'huile, pratique précisément opposée à mon geste pictural et qui m'est étrangère."

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Temps d'atelier

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Production de l'artiste

Adrien Menu - Centre de loisirs Clos Olive, Toulon

du 10 au 21 juillet

 

"Les temps d'atelier ont été des temps d'élaboration de bas-reliefs en plâtre (peint ou non) sur le thème des animaux. Les enfants ont dans un premier temps travaillé un "négatif" en argile à l'aide de différents outils, puis fabriqué un "positif". L'aspect ludique de la découverte des matières et des textures, mais également la mise en expérience du positif/négatif à l'aide du moulage, ont permis de représenter et penser à des animaux (qu'il soit réels, imaginaires, chimériques, etc.) et à notre rapport avec ceux-ci. J'en ai profité pour présenter des références de bas reliefs sur ce thème. Chaque enfant a pu ensuite peindre ou non le bas relief et repartir avec.

Concernant ma recherche personnelle, elle a été portée sur la fabrication de bas-reliefs modelé principalement en argile sur le thème de la bouche, prise ici comme métaphore d'une interface entre intérieur et extérieur, comme organe qui ingurgite et régurgite, mâche, consomme... J'ai mené une recherche d'image modèle et réalisé des croquis des différentes possibilités qui s'offrait à moi. J'ai ensuite chercher les différents matériaux et matériel iconographique pouvant s'entremêler dans ces représentations."

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Temps d'atelier

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Production de l'artiste

Marie Chéné - Association ACELEM, Marseille

du 19 au 30 juillet

 

Mon travail porte sur le langage, oral ou écrit, et prend selon les projets, des formes dessinées, sonores, graphiques ou filmiques. Je réfléchis depuis quelques temps à l’espace entre le lecteur et le texte, entre le lecteur et l’auteur. On fait souvent comme s’il y avait une personne qui faisait, l’auteur, et une autre qui recevait, le lecteur ; l’acte de lire est généralement tenu pour évident, il compte presque pour du beurre. J’aimerais investir l’espace entre le texte et le lecteur, qu’il y ait du jeu, que le lecteur doive manifester son désir de lire, qu’il en prenne conscience, y  prenne plaisir, qu’il ait aussi la possibilité de ne pas le faire. J’ai commencé cette réflexion lors d’une exposition à l’Autoportrait, Marseille, en 2020 ; la prochaine écriture d’un livre, une première pour moi, relance cette interrogation.

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Temps d'atelier

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Production de l'artiste

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