Vincent Bonnet
Vincent Bonnet, Hypersujets, 2015
Tirage couleur pigmentaire sur papier dos bleu mat
120 x 160 cm
Né en 1971
Vit et travaille à Marseille
Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie et titulaire d’un Master en Arts
"Photographe, éditeur, artiste, iconoclaste, Vincent Bonnet s’intéresse à l’image, à ses conditions d’apparition, à ses territoires d’action, à ses usages vernaculaires et à ses enjeux de production. Conscient de la portée politique de l’occupation de "l’espace public" par des reproductions de toutes les espèces, il interroge les mécanismes de cette présence ubique et invasive.
Dans son œuvre, la multiplication et la propagation de masse élaborent un principe de travail qui prend corps à travers des formes éditoriales, imprimées et variées... Jouant de l’interférence et de l’immixtion, il met en place des stratégies reproduisant les modes de dissémination des images publiques. Ses œuvres
reprennent souvent les protocoles des campagnes publicitaires, elles jouent de certains de ses codes et appellent au questionnement par la saturation. Les actions qu’il mène représentent autant de manières d’investir, de façon éphémère et concrète, le champ social et politique, procurant à ses "œuvres-images-actions" une efficacité problématique."
Guillaume Mansart
En 1995, il s’est engagé dans l’expérience éditoriale de la revue de création documentaire Café Verre (20 numéros). Pendant plusieurs années (2000-2009), il a activement participé au projet de la compagnie, (lieu de création et d’exposition à Marseille) en tant qu’artiste associé, programmateur et curator. Il a notamment organisé la première intégrale en France (2005) des films de Pedro Costa ainsi qu’une exposition rétro-prospective de toute l’œuvre imprimée de Jean-Luc Moulène (2006) et la diffusion dans l’espace public d’Enfermement d’Anne-Marie Filaire (2009). Il a fondé la revue de création L’intraitable puis l’organe de presse problématique fondcommun. Depuis 2011, il travaille en tant qu’artiste associé avec la compagnie Ici-Même [Gr.], sur des dispositifs relationnels dans l’espace public.
En parallèle à ces activités éditoriales, curatoriales et collectives, il a mené un travail d’artiste dans le cadre de résidences de création, principalement en France, avec Voyons Voir (Bonne Journée au Centre Richebois et Liquidations entre les domaines viticoles de la vallée de l’Arc), avec la compagnie, (sur plusieurs projets de recherche photographique : Des concertations (les mains sur la ville), On ne vit qu’une fois (valeur d’exposition) et Il faut que tout soit rangé à un poil près dans un ordre fulminant), avec Les Moyens du Bord (composition Française à Morlaix), avec l’APF (Personnes (dans la vie courante) à Caen), avec la Tannerie (Autour et sur la place à Barjols et Images publiques à Brignoles dans le cadre du dispositif Écritures de lumière). Ces résidences ont donné lieu à des actions dans l’espace public, en images photographiques imprimées en nombre, sur des supports variés
POUR ALLER PLUS LOIN